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    Au Togo, dans certains hôpitaux publics choisis pour le test de dépistage du coronavirus, le personnel soignant ne dispose pas d’équipement de protection individuelle. Une situation déplorée par Dr Michel Kodom, Médecin Interniste et Président-Fondateur de l’ONG AIMES-AFRIQUE.

    C’est le cas notamment au Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio où certains soignants sont placés en quarantaine depuis mercredi dernier après avoir été en contact avec deux patientes atteintes du Covid-19 sans l’équipement de protection individuelle.  

     

    Une situation inquiétante non seulement pour le corps médical mais aussi pour les personnes avec lesquelles il rentre en contact. Un manquement grave qui indigne Dr Michel Kodom. « J’ai été clair dans mon message publié sur les réseaux sociaux le 7 avril dernier à l’occasion de la Journée mondiale de la santé. Les médecins ne peuvent pas aller à l’assaut de cet ennemi invisible les mains nues. Le serment d’Hippocrate n’a jamais recommandé d’affronter un Virus sans protection », insurge le Président Fondateur de l’ONG internationale AIMES-AFRIQUE, avant d’ajouter « Pour garantir que cette guerre peut être gagnée, nous devons tout d’abord nous assurer que notre personnel médical est approvisionné en ressources suffisantes. Nous devons également faire en sorte que l’hôpital soit le champ de bataille où nous éliminons le virus, et pas le lieu où le virus nous terrasse ».

    “Au-delà du dispositif mis en place au CHR Lome Commune, la Coordination  Nationale de Riposte contre le COVID-19 en collaboration avec le Ministre de la Santé et de l’hygiène Publique doivent protéger les CHU, les CHP et les USP ainsi que le secteur médical privé. Ce qui s’est passé au CHU SO dans les services d’urgence et de pneumologie traduit les difficultés dans la gestion des patients dans les structures sanitaires en général”, explique le Dr Kodom. Et de s’interroger,  “comment assurer la protection du personnel médical sans matériel en quantité suffisante et de bonne qualité en milieu hospitalier en cette  période de pandémie? Comment réduire au maximum  la chaîne de contamination dans les structures sanitaires?”

    Pour le Président-Fondateur de AIMES-AFRIQUE, ” il faut absolument que la structure  de Coordination Nationale de la Riposte contre le COVID-19 sécurise les CHU , CHP et USP qui sont les portes d’entrée de tous les malades, définir les corridors de soins et procéder à une distribution massive de masques au personnel soignant des structures sanitaires publiques et privées conventionnés (agréées  par le Ministère de la Santé et de l’hygiène Publique) sur l’ensemble du territoire. Fermer immédiatement les structures sanitaires non conventionnées par le gouvernement appelées “clinique sauvage ” au risque de saper tous les efforts du gouvernement et ne pas pouvoir endiguer cette pandémie au Togo“.

    Le cas du CHU Olympio n’est pas un cas isolé. Il y a quelques jours au CHR de Dapaong au nord du pays, au travers d’un mouvement d’humeur, le personnel soignant avait réclamé les meilleures conditions pour le traitement des patients atteints de coronavirus.

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