Le samedi 22 janvier, au dispensaire AMZA de Djakplémé dans la préfecture du Vo, à une quarantaine de kilométrés de Lomé, plus de trois cents enfants ont bénéficié des soins de santé gratuits grâce à AIMES-AFRIQUE. Après une séance de déparasitage, tous les enfants ont été consultés par des médecins pédiatres.
Dans ce village reculé, les parents, majoritairement pauvres, rechignent souvent à envoyer leurs enfants dans les hôpitaux. Ce qui augmente le risque de mortalité infantile. Pour éviter cette situation, en plus de la construction d’un dispensaire moderne, AIMES AFRIQUE a décidé d’étendre son projet dénommé « AMZA » à ce village. « Nous avons constaté que beaucoup d’enfants souffrent de pathologie chirurgicale. Nous avons donc décidé de mettre à disposition des pédiatres pour les prendre en charge », a expliqué Dr Serge Michel KODOM, Président Fondateur de AIMES-AFRIQUE.
Cette action se situe par conséquent dans le cadre du projet AMZA, élaboré par l’organisation suite au décès d’un enfant dans une localité au centre du pays transporté tardivement à l’hôpital. « L’objectif du projet est de prendre en charge les enfants ayant des pathologies chirurgicales. Il a deux volets à savoir la sensibilisation et la prise en charge. Nous allons faire une campagne nationale pour alerter l’opinion sur le cas de ces enfants et au même moment recenser les cas chirurgicaux et les opérer », a précisé le Président Fondateur de AIMES-AFRIQUE.
Avec ce projet, AIMES-AFRIQUE ambitionne d’opérer à terme plus de 1.000 enfants de paysans et soigner 10.000 patients de 03 mois à 15 ans à en zones rurales au Togo. « Mon enfant tombait régulièrement malade. Quand j’ai entendu parler de cette consultation je l’ai amené. Il a été correctement pris en charge avec des médicaments gratuits. », a confié Mensah, père d’un garçon de 4 ans.
Par ailleurs, AIMES-AFRIQUE a célébré ses 17 ans d’existence le 19 janvier dernier. En 17 ans, l’organisation a touché 500 000 personnes au travers de ses missions médico-chirurgicales.